Intérieur

de Maurice Maeterlinck Mise en scène Projet fictif Date 1999-2001 Poste Scénographie et costumes

Le projet

« Intérieur de Maeterlinck est l’envahissement de la conscience par ce matériaux fluide : le sentiment de la mort à l’intérieur de nous ».

Cette phrase de Claude Régy montre à quel point cette pièce invite à l’introspection, nécessitant une proximité entre le public et la scène. Tout en parlant de la mort, ce texte est affirmation de la vie. Un bien-être émane du foyer familial par la douceur de ses courbes, ses teintes chaudes et ondoyantes comme une peau éclairée à la lumière d’une bougie. Les personnages de la famille ne sont pas représentés, seul le foyer est là, localisé à jardin par une toile convexe, sorte de membrane respirante. Sur cette surface-écran est rétro-projeté un rectangle lumineux ; la fenêtre, véritable espace-temps, qui se module en fonction de l’action et se déplace vers le lointain s’amenuisant jusqu’à disparaître avec l’Etranger. Depuis l’extérieur, froid, humide et obscure, l’étranger, le vieillard, Marthe puis Marie semblent envoûtés et paralysés par la vie et la fragilité qui se dégagent de la maison. La transmission de la nouvelle, la conscience de la mort correspond à un espace à parcourir, c’est la marche du temps, rythmée par la foule sonore qui vient du fleuve, des eaux troubles. La mort est là mais l’enfant dort ; la vie continue.

Dispositif Scénographique

Costumes